Selincro® (nalméfène) 10.06.2016
Nouvelles contre-indications, mises en garde et interactions, nouvel effet indésirable

Selincro est contre-indiqué en cas de traitement par des agonistes opioïdes (tels que des analgésiques opioïdes, des médicaments de substitution aux opiacés contenant des agonistes opioïdes (p.ex. méthadone) ou des agonistes partiels (p. ex. buprénorphine)), d'antécédents récents de dépendance aux opioïdes/abus d'opioïdes ou de suspicion de consommation récente d'opioïdes.

En cas de nécessité d'administrer des opioïdes en urgence, la dose d'opioïdes devra toujours être déterminée au cas par cas. Lorsque des doses inhabituellement élevées sont requises, une surveillance étroite du patient devra être instaurée.
Selincro devra être interrompu pendant la semaine qui précède une administration prévue d'opioïdes, par exemple, en cas d'utilisation possible d'analgésiques opioïdes lors d'une intervention chirurgicale programmée.

L'association avec des médicaments puissants inhibiteurs de l'enzyme UGT2B7 (par exemple diclofénac, fluconazole, acétate de médroxyprogestérone, acide méclofénamique) peut significativement augmenter l'exposition au nalméfène. Des conséquences sont peu probables lors d'une utilisation occasionnelle. Mais si un traitement concomitant à long terme est initié avec un inhibiteur puissant de l'UGT2B7, une augmentation potentielle de l'exposition au nalméfène ne peut être exclue. Inversement, l'administration concomitante d'un inducteur de l'UGT (par exemple dexaméthasone, phénobarbital, rifampicine, oméprazole) peut potentiellement induire des concentrations plasmatiques infrathérapeutiques de nalméfène.

Des cas de dissociation ont été observés dans les études cliniques.