Amavita Ibuprofène 400 30.01.2012
 

Les données concernant la grossesse, la fécondité et l’allaitement ont été adaptées dans l’information professionnelle de Amavita Ibuprofen 400, selon le modèle de texte publié par Swissmedic pour les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme analgésiques en automédication.
L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et foetal. Selon certaines données tirées d’études épidémiologiques, l’administration d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de laparoschisis. On présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
Chez les animaux, il est prouvé que l’administration d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-foetale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, notamment cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l’organogenèse.
Pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse, ibuprofène ne doit être administré qu’en cas de nécessité absolue. Si ibuprofène est donné à une femme qui envisage une grossesse ou qui est au premier ou au deuxième trimestre de sa grossesse, la dose doit être aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible. Ibuprofène est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. 
Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent:
– exposer le foetus aux risques suivants:
·toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);
·atteintes rénales allant jusqu’à l’insuffisance rénale et l’oligoamnios.
– exposer la mère et l’enfant aux risques suivants:
·allongement potentiel du temps de saignements, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant intervenir même après administration de doses très faibles;
·inhibition des contractions utérines retardant ou allongeantl’accouchement.
L’utilisation d’ibuprofène peut avoir un impact négatif sur la fécondité féminine et n’est dès lors pas recommandée aux femmes qui envisagent une grossesse. L’arrêt des traitements à base d’ibuprofène devrait également être envisagé chez les femmes qui ne parviennent pas à débuter une grossesse ou qui subissent des test de fécondité.
Les AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de précaution, ibuprofène ne doit donc pas être administré aux femmes qui allaitent. Si le traitement s’avère indispensable, il convient alors de nourrir l’enfant au biberon.

Source:
_Information professionnelle Amavita Ibuprofène 400